mardi 18 septembre 2012

Des politiques volontaristes au bénéfice du logement à Saint Gilles!

S'il est une question qui taraude les esprits de nos concitoyens saint gillois, c'est bien la question de logement! Plus particulièrement, la question du prix de ceux-ci, que ce soit à l'achat ou à la location.

Saint Gilles deviendrait-elle inaccessible à bon nombre de gens? C'est un peu le cas...


25 années de politiques de rénovation urbaine, de politiques sociales, de politiques culturelles,... ont fait de notre commune un endroit ou il fait, généralement, bon vivre et ceci contraste fort avec la Saint Gilles des années 80. Alors, quartiers déglingués, rues sales, écoles ghetto, non gestion de l'immigration,... tout cela faisait de notre commune un territoire très peu prisé.

Depuis, les politiques menées par nos élus, sous l'impulsion de Charles Picqué, ont participé à reconstruire une image positive de nos quartiers et ont permis à ceux-ci de redevenir de plus en plus attractifs.
 La question se pose aujourd'hui: ceux pour qui nous avons mené ces politiques peuvent-ils encore en bénéficier ou bien doivent-ils se résoudre à "l'exil" vers des communes plus abordables?

Nous n'avons pas voulu céder à pareille fatalité! C'est la raison pour laquelle le logement a toujours fait partie de nos priorités. Pas n'importe quel type de logements, du logement accessible et de qualité, du logement pour nos familles, dans toutes leurs diversités, du logement pour permettre à nos jeunes de rester dans cette commune qu'ils affectionnent, bref, du logement social et du logement moyen.

D'un côté, le Foyer saint gillois, une société communale de logements sociaux dont nous avons, non seulement, entretenu le patrimoine pour qu'il soit digne de ses occupants mais que nous avons, sans cesse, développé pour répondre aux besoins de nombreuses familles parmi les plus fragilisées de la commune. De l'autre, la Régie foncière communale qui, si l'on excepte la Ville de Bruxelles, est la plus importante régie de notre Région. Elle compte aujourd'hui plus de 800 logements mis à la disposition de nombreux locataires, familles, familles mono-parentales, jeunes ménages,...

Lorsque j'étais Ministre bruxellois du Logement, j'avais été confronté à cet emballement du marché immobilier bruxellois. j'ai alors décidé de mener des politiques volontaristes et de lancer le Plan logement régional: 5000 logements publics, sociaux et moyens, à insuffler rapidement sur le "marché" immobilier! L'objectif de cette opération étant de peser sur les prix pratiqués par le secteur privé: plus un bien est rare, plus il est cher! Il fallait donc lutter contre cette évolution et rendre de plus en plus de biens, aux prix contrôlés, disponibles aux populations les plus fragilisées.

A Saint Gilles, la règle est la même. Nous devons donc poursuivre de produire du logement public et maitriser le "marché" immobilier.

Pour ce faire, nous continuerons à créer de nouveaux logements sociaux et moyens, notre projet vise à produire 500 logements de ce type grâce aux outils dont nous disposons aujourd'hui. 350 de ceux-ci le seront via notre Foyer et notre Régie, 150 le seront via les mécanismes alternatifs tels que l'Agence immobilière sociale (AIS) qui gère des logements qui lui sont confiés par des propriétaires privés moyennant garantie de leur bon entretien et la perception garantie des loyers et le Droit de gestion publique qui permet aux pouvoirs publics locaux (commune, CPAS, Société de logements sociaux) de s'"emparer" de logements inoccupés dont les propriétaires se refusent à les remettre sur le marché locatif.

Voici donc quelques engagements précis que nous mettrons en oeuvre dés le début de la nouvelle législature.

Rendre Saint Gilles à tous, tel est notre objectif en matière de Logement.




1 commentaire:

  1. Bien dit. Je dis ça comme ça, mais ne pourrait-on envisager une sorte de contrat de location-leasing pour les allocataires sociaux et les bénéficiaires de logements sociaux. N'ai pas tellement réfléchi. Il est vrai que la mobilité est importante dans ces logements. Les familles se défont et se refont, se recomposent plutôt. Les gens déménagent. Mais il vient un moment où l'on voudrait améliorer soi-même, isoler son logement, ou bien où on se dit qu'on n'est toujours pas "à l'abri" et que l'on ne pourra peut-être plus un jour payer ce loyer, pourtant très avantageux si l'on ne trouve pas une solution. La propriété comporte des responsabilités, un coût aussi bien sûr. Il faudrait à mon avis suivre une formation pour en comprendre les arcanes, pour y accéder, un peu comme un permis de voiture. Mais cela devrait être à la portée de tous.

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