dimanche 25 décembre 2011

Eva

Ce soir je suis triste, très triste! Je ne sais pas si je dois partager publiquement ces sentiments mais une femme merveilleuse vient de mourir, subitement! j'enrage, je pleure mais je ne peux rien y faire...malheureusement. J'aurais bien donné ma vie pour cette jeune maman, la meilleure amie de ma fille Zoé mais aussi un numéro de petite femme pleine de dynamisme, de caractère, de conviction. J'espère que les "Dieux", la haut, l'accueilleront avec amour et tendresse mais aussi qu'ils s'occuperont de ses petits anges, ses enfants qui viennent de perdre ce qu'il y a certainement de plus cher au monde, une Maman.
Parfois, la vie peut ecoeurer, meurtrire, blesser mais que peut-on face à pareille injustice? Rien
Au revoir Eva, tu étais merveilleuse!
Joyeux Noël à toutes et tous...
Noël, certes, joyeux... c'est moins évident!
Le gouvernement auquel nous participons débute sans ménagement les réformes annoncées. Mais voilà, peu de citoyens avaient pu lire la teneur exacte de cet accord qui mit tant de temps à "accoucher". Apparemment, peu de journalistes en avaient pris connaissance et la communication ne semble pas, jusqu'ici, être à l'ordre du jour de la nouvelle équipe ministérielle. Résultat: un solide gâchis! Informations fausses ou, à tout le moins, imprécises, concertation en panne, inquiétude grandissante pour toutes et tous et mouvements sociaux en tous sens... Il est grand temps d'établir ce que sont ces réformes et pourquoi elles semblent incontournables. Il est grand temps de comprendre que notre monde a basculé et que nos états sont en faillite. Il est grand temps de réaliser que notre modèle social est mis à mal! Pas par le gouvernement Di Ruppo mais bien par la finance internationale dont la toute puissance se joue des règles qui étaient censées nous protéger. Partout en Europe et dans le monde, pays pauvres en tête, les errements des Goldman & Sachs et autres Lehman Brothers ne cessent de produire la détresse, la pauvreté, la faillite, le désespoir et nous n'y échappons pas! Nous n'y échappons d'autant moins que ces grands prédateurs, bien que faillis, sont toujours là, plus que jamais présents et plus que jamais agressifs, bafouant nos droits au nom du profit maximum et de cette dérégulation des marchés qu'ils ont organisée depuis Reagan et Thatcher et qu'ils poursuivent avec l'appui de la droite, par exemple à la tête de la Grèce, de l'Italie de la Banque centrale européenne mais aussi au sein du gouvernement Obama et dans biens d'autres lieux de décision de par le monde.
Ils sont les grands responsables de cette monstrueuse crise financière qui nous pousse aujourd'hui à devoir "sauver les meubles" pour éviter plus de misère encore.
Notre pays n'est pas à l'abri de tout cela! Quel état au monde, a fortiori un petit pays comme la Belgique, est en mesure de faire face, seul, à ce rouleau compresseur?
Alors, reconsidérons un peu les choses, mettons les réformes tant critiquées du gouvernement Papillon en perspective et tentons de comprendre que nous ne pouvons pas échapper à des changements fondamentaux dans nos vies. Le temps n'est plus, pour nous qui l'avons tant connue et appréciée, à la société providentielle, à l'Etat cocon et protecteur.
Ce sont de nos valeurs de solidarité, de l'avenir de nos enfants, de l'avenir de notre planète dont il est question aujourd'hui!
Mais pourquoi donc, me direz-vous, toucher aux acquis des plus faibles? La réponse est assez limpide: parce que la droite est toute puissante, que la gauche n'a pas de majorité et qu'elle en est réduite, lorsqu'elle est amenée à partager le pouvoir comme chez nous, à préserver un maximum de droits aux plus fragiles d'entre nous. Et cela, dans le contexte économico-politique que nous connaissons c'est très important. Imaginez, chez nous, un gouvernement sans le PS, une équipe composée de la NVa et des libéraux... Moi, je n'ose même pas y penser!
Ce qui m'interpelle le plus aujourd'hui en Europe c'est que les peuples meurtris se choisissent, à quelques exceptions près, des dirigeants de droite, des Merckel et Sarkosy, des nationalistes hongrois, des Berlusconi etc...
Peut-être certains de nos dirigeants de gauche ont-ils négligé nos idéaux, sans-doute les Blair, Socrates et Zappatero ont été trop tentés par le modèle libéral, voir ultra libéral. Mais cela ne doit pas nous détourner de nos vrais combats et ceux-ci passent, dans nos démocraties, par le retour d'urgence de la gauche aux affaires. Mobilisons-nous pour que ce soit bientôt le cas en France, en Allemagne bientôt, en Italie ensuite...
Pour mieux comprendre ce qui se passe dans le monde, pour mieux appréhender cette crise qui nous frappe de plein fouet, je vous invite à regarder cet extraordinaire film-documetaire qui refait le genèse de ce qui nous blesse aujourd'hui : "Inside job", commenté, admirablement, par Matt Damon. Vous le trouverez sur le net ou en DVD. Surtout, regardez le!

Alors, vous qui me lisez, passez quand même de bonnes fêtes mais préparons-nous à des combats difficiles au cours de cette année nouvelle qui nous arrive...

dimanche 27 novembre 2011

Convention PSE

Enfin! Un évènement socialiste et européen digne de ce nom. Leaders, cadres politiques, militant(e)s de base, syndicalistes, ONG...  Une vraie rencontre et cette impression que nous formons vraiment un parti politique européen même si, en son sein, le socialisme européen affiche bien des différences, voire des divergences. Des travaillistes toujours dominés par l'"esprit Blair" à la gauche socialiste en passant par les "démissionnés", Zapatero, Socrates, et en lorgnant dores et déjà sur ceux qui arrivent, le PS français, le PD italien, les meurtris comme Papandreou, fort applaudi, et puis, ...nous, les socialistes belges si bien représentés, au cours du grand meeting de vendredi, par Paul Magnette notre porte parole, mal rasé comme toujours (c'est sûr, c'est un genre...) mais tellement bien dans ses propos, dans ses idées (que je partage tellement)... Bref, une ambiance des grands jours, un combat juste face à cette crise qui nous empoisonne et à ceux qui la servent!
Superbe initiative aussi par la multitude de débats, de sujets abordés et de participants et puis, des grands moments de convivialité comme celui que nous a offert le groupe S&D du Parlement européen vendredi soir mais aussi comme ceux, plus modestes offerts par les sections de nos partis "frères" organisés à Bruxelles. Beaucoup de jeunes également, pas seulement des vieux "croutons"...
Chapeau également à mon groupe PSE du Comité des Régions qui a décliné, durant ces deux journées, un sujet tellement important, préoccupant, pour des millions d'européens, celui du droit au Logement dans une Union européenne qui n'a pas encore pris le chemin de cette Europe sociale et citoyenne à laquelle nous aspirons à la place de cette construction aride et purement économico-financière qui bafoue les aspirations des plus modestes au nom de la croissance et de la compétitivité!
Ce week end, ce n'était pas l'Europe des Barroso et Van Rompuy, c'était celle des gens, des femmes et des hommes, des chômeurs et des travailleurs, des jeunes et des ainés, de ceux que l'on croise chaque jour, de ceux avec qui l'on vit.
Ce premier rendez-vous doit d'ailleurs nous encourager à poursuivre la mobilisation de toutes et tous autour des questions européennes encore trop ignorées, trop mal comprises, trop délaissées. On ne fera plus de politique en se repliant sur nos égoïsmes, en regardant notre nombril. Face à la mauvaise mondialisation, nous, la gauche, devons nous re-saisir et comprendre que seule cette dimension nous permettra, demain de gagner nos combats prioritaires.
Bien d'autres choses se sont passées, plus personnelles, plus intimes, des retrouvailles, des rencontres...
Vous aurez compris, je le pense, mon enthousiasme. Je voulais vous le faire partager.
Petit bémol toutefois, la grande "discrétion" de la presse belge... dommage.

mercredi 23 novembre 2011

C'est la guerre...

La guerre est totale, des explosions se font entendre dans toutes les directions, le sol tremble, des pans entiers de collines s’effondrent, déjà beaucoup de victimes recensées et le massacre continue... L'état major au grand complet est réuni pour organiser le plus efficacement possible la riposte et la résistance. le Chef de notre état major, déjà sérieusement blessé, à plusieurs reprises, tente le tout pour le tout pour protéger son peuple tout en évitant le massacre de ses troupes! Toutes et tous les généraux sont là, préoccupés, fatigués, ils mettent au point l'ultime bataille qui sera déterminante pour la survie de la Nation... Tous, sauf un... Le Général Croo! Jeune,  à peine sorti de l'Ecole militaire, fringuant, fils à Papa comme on dit... Il ne semble pas préoccupé,Lui!  Il connait l'ennemi, mieux que les autres dit-il. Il trouve même que cet ennemi n'a pas tout-à-fait tort et qu'à ce titre, il faudrait lui faire de vraies concessions, négocier une "paix" à tout prix... Il fait remarquer à ses collègues que bien d'autres ont accepté les conditions de cet ennemi et qu'au prix d'immenses sacrifices, ils s'en trouvent mieux aujourd'hui. Il les connait bien, le Général Croo, il a là quelques amis et pense qu'une capitulation s'impose!

Suite au prochain numéro, si possible...

Retour, retour de mission.

Eh oui... un mois d'absence, ce n'est pas ce qui convient le mieux lorsque l'on a ouvert un "blog"! Mais voilà, des changements de vie, beaucoup de boulot et une mission au Burundi m'ont un peu éloigné de mon clavier.
Mais me revoici pour vous tenir au courant de mon actualité, de mes activités, sans prétention mais dans le soucis de tenir informés ceux qui m'ont confié mon mandat de Député, mes électeurs que je ne connais pas et mes amis.
Alors, d'abord cette mission au Burundi.
Pourquoi aller si loin? Pourquoi s'intéresser à ce petit pays d'Afrique centrale alors que tout va si mal chez nous?
Tout simplement parce qu'à force de nous centrer sur notre nombril, nous ne sommes même plus en mesure de voir le monde dans toutes ces dimensions et celle des relations Sud/ Nord en est une importante pour moi. Elle participe de l'incontournable combat pour un monde meilleur, pour un meilleur partage des richesses, pour une réelle solidarité.
Le Burundi est un petit pays, 8 millions d'habitants, un des plus pauvre de la planète. A près 15 années de guerre civile, séquelle de la colonisation (belge...), son peuple vit dans une totale misère mais a eu la dignité de vouloir reconstruire, de vouloir prendre son destin en mains et  participe à la réalisation d'un modèle de société démocratique.
 Le Burundi est aujourd'hui une démocratie! Certes, fragile, très fragile dans une région complexe où, à ses frontières, la guerre économique du Kivu (RDC) se poursuit et le voisin du Nord, le néo-anglophone Rwanda s'enrichit des produits de cette même guerre...
Fragile également parce que le Burundi ne possède pas de grandes richesses naturelles et n'intéresse dès lors que très peu de pays occidentaux. Après des défections successives de partenaires de la coopération comme la France et la Grande Bretagne, la Belgique est devenu le premier bailleur de fonds en bilatéral, ce qui n'est pas habituel en ce qui nous concerne.
Voilà bien des raisons pour mettre toutes nos énergies mais aussi, et surtout, des moyens financiers importants pour aider ce petit pays dans son développement : éducation, formation aux métiers, bonne gouvernance comme l'on dit pudiquement, culture et développement économique.
C'était ma cinquième visite au Burundi puisque j'avais eu l'honneur d'y diriger la mission d'observation électorale pour l'Union européenne en 2005, à l'occasion des premières élections libres après la guerre et je puis vous dire qu'en peu de temps, ce pays a changé, en bien, dans beaucoup de domaines: infrastructures, écoles,... Mais beaucoup reste à faire et,surtout, il est impératif que la classe politique burundaise se fasse à la "culture démocratique", accepte, lorsque c'est le cas, la défaite électorale et ne claque pas la porte à chaque revers!
Je publierai le rapport de cette mission, dont je suis chargé dès qu'il aura été présenté au parlement.
En attendant, j'ai dores et déjà rencontré notre Ministre Président, Rudy Demotte, pour lui demander de défendre des efforts supplémentaires au bénéfice du Burundi. Je lui ai fait part de mon avis sur cette question et expliqué combien nos moyens sont efficaces dans un pays comme celui-là, certainement plus que dans la toute grande RDC soutenue elle par toutes les grandes puissances de ce monde...

Pour ce qui de notre mission à proprement parler, nous avons pu, mes collègues et moi-même, constater l'efficacité réelle de nos interventions là bas. Pour rassurer ceux qui nous posent si souvent la question de savoir ce que l'on fait de "leur" argent, qu'ils soient rassurés, les gosses vont à l'école, les jeunes se forment et se préparent aux métiers dont leur pays a tant besoin, la justice se remet en place, la corruption trouve, enfin, ses détracteurs, etc...

mercredi 12 octobre 2011

Quelques mots après le débat Aubry/Hollande sur France 2: elle est très bien cette femme la! Elle fait des propositions concrètes, elle est femme tout simplement...

Enfin, le logement social acquière son droit de citer au sein de l'UE

Après un an de contacts multiples, après des années de travail en ce sens, nous sommes arrivés à faire entendre le secteur du Logement social au niveau de l'Union européenne, par la voix de son Assemblée plénière du Comité des Régions!

Le logement représente une des préoccupations majeures de millions d'européens. Comment faire pour disposer d'un logement décent et abordable? Telle est la question posée, chaque jour, par des millions de citoyens européens à leurs mandataires publics...

Jamais l'Union européenne n'avait accepté de discuter de cette matière sous prétexte que le logement n'entre pas, stricto sensu, dans ses compétences! Or, chaque mois, les instances européennes que sont la Commission, le Parlement et le Conseil légifèrent dans des domaines qui ont un impact direct sur les politiques sociales du Logement: Fonds structurels, directive sur les marchés publics, Aides d'état, normes techniques, Services d'intérêt économiques généraux, Services sociaux d'intérêt général,... Toutes dispositions qui pèsent sur la capacité des autorités régionales et locales dans le cadre de la mise en oeuvre de leurs politiques en la matière...
 Nous avions mis "le pied dans la porte" en 2005 lors de l'élaboration du règlement sur les Fonds structurels ( plus de 40% du budget de l'UE) en permettant, pour la toute première fois et au grand désespoir de la Commission de l'époque, au logement social de bénéficier de moyens financiers non négligeables et ce par le biais de l'amélioration nécessaire de leur efficacité énergétique. Nous poursuivons aujourd'hui par le vote de ce rapport qui enjoint l'UE de mettre en place un véritable agenda du Logement social.
Le groupe socialiste du Comité des Régions m'a soutenu, dès le début, cette importante initiative qui, je le pense, permettra de donner un peu plus de chances à la recherche d'une véritable cohésion sociale au sein des états de l'Union même s'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour voir émerger une véritable citoyenneté européenne au sein de ce qui ne fut, longtemps, qu'un vaste marché!

Ci-dessous, le communiqué de presse du CdR. Vous pourrez trouver le texte de mon rapport sur son site dès qu'il y sera publié.
Commentaires et activités de groupe PSE du Comité des Régions: www.cor.europa.eu/pesweb  




Bruxelles, 11/10/2011

Comité des régions de l'UE: Alain Hutchinson
propose un agenda européen du logement social

Le droit à un logement décent et abordable est une préoccupation qui touche des millions de citoyens européens. À l'initiative de M. Alain Hutchinson (BE/PSE), membre du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, le Comité des Régions (CdR), a adopté lors de sa session plénière aujourd'hui à Bruxelles un avis d'initiative proposant de "préparer un véritable agenda européen du logement social".

Dans son rapport, le membre socialiste du CdR met en évidence "l'urgence de prendre les politiques sociales du logement à bras le corps". Dans une Europe où 44 millions de citoyens sont confrontés au risque de pauvreté et où le logement représente souvent plus de 40% des dépenses des ménages, l'accès au logement devrait constituer une priorité de la politique économique et sociale de l'Union Européenne et des Etats-membres." Même si ce sujet ne relève pas des compétences directes de l'UE, Alain Hutchinson estime que "lorsqu'elle légifère, l'UE touche régulièrement à des matières ayant une influence directe sur les politiques menées par les États-membres" comme c'est déjà le cas depuis 2005 avec l'ouverture des Fonds Structurels aux dépenses de rénovation sociale dans un souci d'amélioration de leur efficacité énergétique".

Sur ce dernier aspect, M. Hutchinson souligne l'importance de prendre des mesures pour réduire la production de gaz à effet de serre, particulièrement dans le secteur du logement, qui représente 40% de cette production nuisible. Ces mesures "permettent, à la fois, de rénover un parc immobilier très mal en point et d'offrir ainsi à ses habitants une véritable amélioration de leurs conditions de vie tout en créant de l'emploi sur ces vastes chantiers".

Le rapporteur se félicite que l'état d'esprit des Institutions européennes ait évolué dans la matière et que même si le chemin est encore long, la volonté s'affirme, pour la première fois, de viser un réel agenda européen et plus de cohésion sociale dans la politique du logement.

Par ailleurs, M. Hutchinson affirme la nécessité de lutter contre la formation des bulles immobilières qui représentent un danger pour les économies des pays membres: "Ce sont ces bulles de spéculation qui nous ont entraînés dans la crise financière que nous avons connue et qui se poursuit aujourd'hui! Elles ont non seulement entraîné les ménages "emprunteurs" dans la faillite mais également une bonne partie de notre population qui, au travers des Etats, ont dû participer a refinancer les banques, grandes responsables du désastre économique et social dans lequel nous sommes aujourd'hui plongés".  Mr Hutchinson évoque aussi la création d'un marché unique du crédit hypothécaire qui "pourrait constituer une réponse adéquate visant à mettre ce secteur du marché, l'investissement immobilier, à l'abri des spéculations les plus irresponsables ".

Consultez le site internet du CdR: http://www.cor.europa.eu/

Le Comité des régions

Le Comité des régions est l'Assemblée des représentants des pouvoirs locaux et régionaux de l'Union européenne. La mission de ses 344 membres originaires des 27 États membres consiste à associer les collectivités locales et régionales et les populations qu'elles représentent au processus décisionnel de l'UE et à les informer sur les politiques communautaires. La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil sont tenus de consulter le Comité dans les domaines politiques concernant les régions et les villes. Le Comité des Régions peut également saisir la Cour européenne de justice en cas de violation de ses droits ou bien s'il estime qu'un texte de loi de l'UE viole le principe de subsidiarité ou ne respecte pas les compétences des collectivités locales et régionales.

lundi 10 octobre 2011

La politique retrouve de sérieuses lettres de noblesse...

Quelles soirée! Qui eut pu croire que toutes les chaines francaises de télévision, que les plus célèbres présentateurs bavards des "talk show", que les meilleures plumes de la presse écrite française, toutes sensibilités comprises, se mobilisent à ce point pour les primaires du PS français?
Le première victoire, c'est celle du PS qui, dans la dignité, a entrepris un processus démocratique sans pareil pour choisir, non seulement sa ou son candidat mais aussi le programme qu'elle,il défendera lors de la campagne à venir.
C'est aussi la victoire de la démocratie sous son aspect participatif puisque ce sont les citoyens "de gauche" qui font ce choix, pas les membres seuls ou, pire encore, les instances comme c'est encore trop souvent le cas dans nos partis...
Enfin, Valls et Ségolène ayant été refusés, Montebourg ayant remarquablement assuré, l'on peut dire, ce matin, que le PS français confirme son engagement résolument à gauche de l'échiquier politique français mais également à gauche de la famille socialiste et socioale-démocrate européenne.
Je m'en réjouis!
Une semaine, c'est le temps qui reste aux deux protagonistes du second tour pour convaincre. Contrairement à ce que ceux qui voyaient François Hollande élu au premier tour pensaient, Martine Aubry a pu convaincre. Elle est femme, de gauche et déterminée, voilà bien des atouts pour convaincre les futurs électecteurs et électrices face à celui qu'il faut impérativement renvoyer à ses "affaires", le futur papa, le petit qui joue dans la cour des grands, l'ami des riches, le "nettoyeur" des banlieues, l'insupportable Sarkosy!
Alors, espérons que celles et ceux qui auront le privilège de participer à ce second tour pensent d'abord à cette question centrale: qui peut battre le candidat de la droite au second tour des élections présidentielles à venir?
Vivement dimanche soir, que l'on soit fixés à ce propos et surtout, que les forces socialistes s'unissent sans faille autour de celle ou de celui qui sera leur(e) candidat(e)!
Plus que six fois dormir...

vendredi 7 octobre 2011

Journée socialiste européenne

J'ai eu le grand plaisir de représenter le groupe PSE du Comité des Régions au Bureau du Parti socialiste européen. On y retrouve des représentants des groupes politiques socialistes au sein des institutions européennes et des représentants des différents partis socialistes et sociaux-démocrates européens. Tout ce petit monde se réunit sous la présidence d'un homme que j'apprécie beaucoup, l'ancien premier Ministre danois, Poul Nyrrup Rasmussen.
L'ordre du jour était copieux et l'on y a évoqué tout ce qui fait la vie des socialistes européens: situation politiques et résultats électoraux (dont la victoire de nos amis danois qui viennent de former un nouveau gouvernement de gauche après 10 années d'un pouvoir de droite soutenu par l'extrême droite... et une femme comme Premier Ministre!), préparation de la prochaine Convention des socialistes européens qui se tiendra fin novembre à Bruxelles, préparation d'une grande campagne en faveur de la création d'une agence de notation européenne et publique et, last but not least, un débat intéressant sur la nouvelle déclaration de principe des socialistes européens. Voilà de quoi occuper quelques longues heures tout-à-fait passionnantes.
C'est en ces occasions que l'on sent bien battre le coeur de la gauche européenne avec toutes ses "nuances", ses divergences parfois importantes mais aussi ses solidarités et ses projets.
Prochaine réunion, le 10 novembre prochain.

lundi 3 octobre 2011

Journée mondiale de l'Habitat

Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'Habitat. Grande cause que celle-là. Beaucoup de détresse de par le monde pour tous ceux et celles qui n'ont pas de toit, pas d'abri ou qui vivent dans des conditions de grande précarité! Beaucoup d'espoir pour les mêmes là où la solidarité s'active, au sud comme au nord, là où ceux qui le peuvent et qui le veulent mènent les politiques et les actions concrètes nécessaire pour donner à ces millions d'hommes et de femmes "sans abri" ce petit lieu tellement nécessaire à l'épanouissement de chacun, à l'émancipation des plus pauvres, à l'éducation des enfants, à l'avenir des laissés pour compte...
En cette journée internationale, n'hésitez pas à aller rendre une petite visite sur le site de l'Agence des Nations unies pour l'Habitat (http://www.unhabitat.org/).
A cette occasion, j'ai eu le plaisir, ce matin, de prendre la parole à un colloque organisé par IUT, l'organisation internationale des locataires, pour rappeler à quel point notre mobilisation face à la droite indifférente qui soutient aveuglément le marché et la spéculation foncière, doit être forte pour convaincre l'Union européenne de faire ce qu'il faut pour soutenir les efforts en matière de logement social dans nos états membres mais aussi de renforcer les efforts au Sud au travers des politiques de développement!

Rentrée parlementaire...en pointillé et en incertitudes!

Nous y voici, les dernières chaleurs vont nous quitter, l'automne va s'installer et les Parlements de notre Pays sont ou vont rentrer.
L'interminable négociation pour mettre en place un nouveau gouvernement fédéral et, surtout, un programme de gouvernement se poursuit et pourrait bien s'achever dans les prochaines semaines...
Bref, dans notre petit monde de la politique belge, tout se remet en place et toutes et tous sont dans les "starting bloks" pour une nouvelle année au service de la Nation.
Petit "détail" qui mérite toutefois d'être souligné, voici que s'amorce également une nouvelle campagne, celle des communales! Beaucoup d'entre nous vont se soumettre à cette épreuve de vérité dans chacune de nos communes, beaucoup d'entre nous vont carresser l'espoir de pouvoir assumer quelques responsabilités au niveau le plus visible, le plus proche mais aussi le plus sensible de la vie politique: la commune. C'est là, en effet, que le citoyen mesure au mieux l'efficacité du politique dans sa vie quotidienne et ses préoccupations légitimement les plus concrètes: crèche, ecole, culture, propreté des rues, sécurité dans les quartiers, qualité des espaces publics,... Et tout cela compte souvent bien plus que la gestion des grandes crises...
Pour moi, en plus de tout cela, c'est aussi et heureusement la rentrée européenne. Celle du Comité des Régions ou j'ai la grande chance de siéger, gardant ainsi, après 5 années passionantes au Parlement européen, une dimension internationale à mon engagement et à mon action politique.
Vous me direz: "Mais qu'est-ce que ce Comité des Régions"? C'est une des assemblées composant le paysage institutionnel européen, celle qui permet aux pouvoirs locaux, régions et municipalités, de faire entendre leur voie dans des débats et des décisions qu'ils ont trop longtemps du supporter sans pouvoir intervenir.
Je suis d'autant plus heureux d'y siéger que l'on y aborde et que l'on force les autres niveaus européens comme la Commission et le Parlement à aborder ouvertement des questions du terrain qu'ils ont trop souvent traités dans uns certaine discrétion, voire un certain brouillard. C'est ainsi que je présente à l'Assemblée plénière du CdR, la semaine prochaine, un rapport ambitieux visant à mettre en place un véritable agenda européen du Logement social. Ouf! Quelle belle avancée de pouvoir mettre sur la table des débats européens une des premières préoccupation des citoyens européens, celle de la difficulté qu'ils rencontrent à trouver un logement décent et abordable. Ce sujet était, jusqu'à présent quasi tabou au niveau européen! On en parle aujourd'hui, on en reparlera demain, tout bénéfice pour tous ceux et celles qui souffrent encore trop souvent de l'absence de logement.
Beaucoup de pain sur la planche donc!
Ce métier, celui de l'exercice du "pouvoir" est passionnant tant il permet d'apporter à l'évolution de ce monde, chacun à son niveau, cette petite pierre qui pourra faire la différence et surtout, de prendre les initiatives qui encourageront et soutiendront les plus fragiles à vivre dans un monde tellement peu solidaire.

Bonne rentrée, bel automne.

jeudi 21 juillet 2011

Le Soir: Ordonance Hutchinson votée à l'unanimité

TVA 6% sur le logement

Interview TELE BRUXELLES sur l'ordonance 6% de tva politiques sociales logement

Hutch... Le retour!

C'est après deux années de silence "internet", que j'ai décidé de réapparaitre sur le net. J'ai choisi, pour ce faire, de créer un blog sur lequel je tenterai de vous informer de ce que j'entreprends en tant que mandataire public. C'est aussi sur ce blog que je commenterai, sans prétention, sans démagogie mais avec sincérité, l'actualité qui me concerne et m'interpelle chaque jour: Saint Gilles, ma commune que j'ai malheureusement été amené à quitter quelques années mais que j'ai retrouvé avec tant de bonheur, Bruxelles, ma Région, la Fédération Wallonie-Bruxelles dont je suis un des députés, notre pays, s'il subsiste..., l'Europe dont je fus un député actif et pour laquelle je siège au Comité des Régions, l'Afrique et plus particulièrement cette Région des Grands Lacs où j'ai découvert, de visu, ce que l'homme pouvait faire de plus abjecte et où tous mais, en particulier, femmes et enfants, subissent de plein fouet, dans l'indifférence quasi générale, les atrocités du viol et de la misère et, last but not least, le Monde, cette modeste poussière d'Univers qui situe, malgré tout et très globalement notre destin d'Humains...

Alain Hutchinson